<p>Le lézard vivipare mesure entre 5 et 6 cm chez les adultes. Il vit généralement dans des zones humides telles que les tourbières ou les landes à bruyères.</p>
<p>Dans le sud de l’Aquitaine et le nord de l’Espagne, on trouve la sous-espèce endémique louislantzi, des tourbières de montagne, aux landes humides des Landes de Gascogne, et dans le reste de la France on trouve l'autre sous-espèce dans les zones humides.<br />
Chez l’adulte, le dos marron est marqué de taches et d’un trait noir partant de la tête jusqu’à la queue. La couleur ventrale, plus vive chez les mâles, varie du blanc au rouge. Les juvéniles quant à eux sont brun foncé. La queue est relativement courte et épaisse. Au-delà de ses trajectoires sinueuses bien reconnaissables, le Lézard vivipare se distingue du Lézard des murailles par une silhouette plus trapue avec une tête et des pattes plus courtes. Dans le détail en photo macro, le motif des écailles aident aussi à identifier les deux espèces. Le vivipare n’a jamais la petite tache blanche au-dessus des pattes avant.</p>
<p>Son cycle de vie comprend une phase d’activité durant laquelle a lieu la reproduction, et une phase d’hibernation. L’hibernation dure environ de novembre à mars variant selon les conditions climatiques.<br />
Les accouplements ont lieu à partir de l’âge de deux ans, et se produisent en mai. Hors Aquitaine, deux à trois mois plus tard, les femelles mettent bas 1 à 12 jeunes. Complètement formés dès la naissance par adaptation aux climats froids, ils émergent de leur membrane fœtale après environ 2 heures. En Aquitaine, les femelles sont ovipares et pondent donc des oeufs. <br />
Le lézard vivipare se nourrit principalement d’araignées, de chenilles, de petits insectes.</p>
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Tous les reptiles sont protégés, il est formellement interdit de les capturer, de les tuer et de les déranger lors des périodes d'accouplement.</p>