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Envie d’une balade nature à Paris ? Rendez-vous dans le 13ème arrondissement où vous serez surpris par la faune et la flore à admirer en plein cœur de la capitale.
Le départ se trouve dans la rue Fernand Braudel, devant le jardin James Joyce.
Un premier milieu recèle de plantes sauvages : les pieds d'arbres. L'ortie brûlante, le mouron des oiseaux, ou encore le pâturin annuel y trouvent un habitat de choix. Beaucoup de moineaux seront là pour égayer votre promenade à travers ces parcs et jardins parisiens.
Les alentours du jardin sont composés de parterres qui constituent un deuxième milieu. Ils sont plantés de haies de laurier, et abritent une plante sauvage que vous croiserez tout au long de la balade : le liseron. Vous le reconnaîtrez facilement avec sa jolie fleur en forme d'entonnoir.
Rentrez dans le jardin James Joyce. Une sculpture vous intriguera : il s'agit d'une fontaine en forme de feuille. Symboliquement, elle rappelle le rôle rafraîchissant des végétaux.
En sortant du jardin, dirigez-vous vers la Seine par la rue Balanchine. En longeant les trottoirs, quelques plantes sauvages sont à découvrir, notamment les campanules avec leurs petites clochettes violettes. Traversez la voie « quai de la gare » puis descendez vers les quais de la Seine.
Une fois au bout de la station Vélib située sur votre gauche, regardez le mur qui se trouve à votre droite. N’y voyez-vous rien ? Regardez attentivement. On peut observer des petites plantes qui se sont installées entre les pierres taillées. Vous êtes en présence d’un nouveau milieu naturel : le mur de pierre.
En le longeant, vous verrez des plantes caractéristiques qui colonisent les fissures des murs : en haut, quelques pousses d’arbres comme le charme ; entre les pierres, on retrouve des herbacées typiques des murs comme la pariétaire, la laitue des murailles, des mousses et des fougères.
A la fin du mur, continuez à avancer tout droit puis prenez le premier escalier à droite. Vous arrivez dans une allée bordée de plantations ornementales. La plupart des espèces ont ici été plantées par l’Homme, à l’exception de quelques espèces sauvages typiques comme le séneçon commun, la morelle douce-amère, ou l’achillée millefeuille.
Redescendez au niveau de la piscine Joséphine Baker. Arrivé au pont, traversez à droite pour rejoindre l’esplanade de la Bibliothèque Nationale de France. Vous y trouverez une forêt ! Véritable morceau de nature en ville, ces arbres ont une histoire particulière : ils ont été prélevés adultes de la forêt de Bord en Normandie où une carrière devait les faire disparaître. Les essences qui ont composé ce lieu dès l’origine sont des pins sylvestres. La forêt attire insectes et oiseaux : les étourneaux s'y retrouvent en hiver, jusqu'à 20 000, étonnant pour une si petite forêt ! Il ya même un couple d'épervier qui nichent dans la forêt de la BNF ! Le garde manger est juste à coté. Les éperviers adorent les étourneaux !
A présent, éloignez-vous de la forêt en vous dirigeant vers la gauche, et descendez les escaliers. Traversez et continuez dans la rue Jean Anouilh. A 50 m sur votre gauche, vous trouverez le jardin Georges Duhamel. Préférez la deuxième entrée : vous passerez ainsi sous la tonnelle de glycine.
A la sortie du square, prenez à droite et traversez la rue Neuve Tolbiac par le passage piéton situé plus bas, pour ensuite remonter légèrement et rejoindre la rue des Frigos. Au niveau de la descente qu’empruntent les voitures pour atteindre le parking, on peut observer un nouveau milieu naturel, la friche urbaine, souvent riche en coccinelles au printemps.
Avancez dans la rue des Frigos. Tournez à droite et prenez en montant la rue René Goscinny. Cherchez sur votre gauche l’entrée du plus petit des trois jardins des Grands Moulins – Abbé Pierre. Vous y croiserez à nouveau la glycine, grimpant le long de treillis métalliques.
En sortant de ce petit jardin, traversez la rue Thomas Mann et entrez dans le jardin central. Deux milieux naturels sont à découvrir particulièrement : la prairie fleurie avec le trèfle des prés par exemple, et le marais à hélophytes. Ce terme désigne les espèces qui sont enracinées sous l’eau mais dont les tiges, les fleurs et les feuilles sont aériennes et évoluent à la lumière du soleil, comme les joncs. Dans ce jardin vous pourrez également admirer trois magnifiques hôtels à insectes installés dans la grande pelouse.
Cette ecobalade a été réalisée en collaboration avec le G.D.I.E. - Groupe de Diffusion d'Informations sur l'Environnement.